La loi Claeys-Léonetti a besoin de botox !
La mission d’évaluation de la loi Claeys-Léonetti avait pour objectif de faire un bilan de la législation actuelle qui n’avait pas été évaluée depuis 7 ans. Résultat : le constat est sans surprise ! L’accès aux soins palliatifs est insatisfaisant et les directives anticipées sont très peu appliquées. Quant à la sédation profonde et continue, elle reste très rarement utilisée.
Evaluation de la législation actuelle
La mission d’évaluation de la loi Claeys-Léonetti avait pour but de faire un bilan de la législation actuelle qui n’avait pas été évaluée depuis 7 ans. Le résultat n’est pas surprenant pour un sou !
Des soins palliatifs en voie de disparition
Les soins palliatifs ? Un mirage pour 2/3 des malades nécessitant une assistance. La mission déplore l’absence de données sur l’écart entre l’offre et les besoins en soins palliatifs. Faut-il rappeler que plus de 21 départements sont actuellement en rupture de stock d’unités de soins palliatifs ? Mais cela ne suffit pas, la loi Claeys-Léonetti ne prend pas en compte toutes les situations de fin de vie.
Des directives anticipées qui tombent à l’eau
Les directives anticipées ? Un problème tabou que personne ne veut aborder. Seuls 18 % des personnes interrogées les connaissent réellement. Et dans ce pourcentage, seul 8% ont rédigé une directive anticipée, car après tout pourquoi faire puisque le médecin peut le refuser en conséquence de ses croyances.
Sédation profonde voire très profonde ?
La sédation profonde et continue ? D’après la mission, cette pratique est très réglementée et est très rarement utilisée. Quant à l’étape d’hydratation et d’alimentation de la sédation profonde et continue, les spécialistes parlent d’une semaine pour la mort. Un délai incertain qui peut devenir un poids pour les proches.