Manifestation contre la méga-bassine de Sainte-Soline : quand les secours se font désirer…
Deux blessés graves, plongés dans le coma, une absence de secours résonnante… Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette manifestation contre la méga-bassine de Sainte-Soline un véritable fiasco.
Commandement, qui es-tu ?
Alors que la question reste en suspens sur l’identité du commandement sur place, les opérateurs du Samu eux, reçoivent l’ordre de ne pas envoyer d’hélicoptère ou de moyen Smur sur zone. La préfecture des Deux-Sèvres préfère pointer du doigt les forces de l’ordre et refuse toute responsabilité dans cette histoire, comme quoi elle a ses priorités.
Retard ou non-assistance à personne en danger ?
Les gendarmes et les pompiers sont dans le viseur des familles des deux blessés graves qui ont porté plainte pour tentative de meurtre et entrave aux secours. Les secours ont-ils été entravés ou bien ont-ils tardé à intervenir ? Selon le ministère de l’Intérieur, les fonctionnaires d’Etat ne sont pas malveillants, mais on ne peut pas en dire autant de certains manifestants qui ont agressé un médecin du GIGN en mission. Pour autant, l’enquête en cours devra faire la lumière sur les évènements.
Les médecins militaires ont-ils été partials ?
Le médecin du GIGN aurait-il été un peu trop concentré sur les gendarmes au détriment des autres blessés ? On ne sait pas vraiment. Ce qui est sûr, c’est que les manifestants blessés qui bloquent l’accès aux secours, ne vont pas gagner le prix de la solidarité de l’année.
30 minutes de calme, vraiment ?
Les observateurs de la Ligue des droits de l’homme auraient signalé une situation calme depuis trente minutes, pourtant, l’opérateur du Samu ne se fie pas à ces informations, préférant la décision des forces de l’ordre. La préfète des Deux-Sèvres, quant à elle, joue sur les mots : si les conditions de sécurité n’étaient pas réunies, les forces de l’ordre ont pu indiquer qu’un envoi d’ambulance n’était pas possible dans l’immédiat. Ah oui, ça change tout 🤔.