Fermeture de l’usine Neslté : Foodwatch dit « told ya so »
Après l’affaire des pizzas surgelées contaminées à la bactérie Escherichia coli, Nestlé fermé définitivement son usine Buitoni à Caudry, laissant 130 employés sur le carreau.
L’ONG Foodwatch qui avait porté plainte contre le géant agroalimentaire accuse Nestlé d’avoir réalisé une mauvaise évaluation des risques. Les pizzas Fraîch’Up, qui sont à l’origine de la contamination d’enfants, ont été exportées dans une quinzaine de pays africains. Deux enfants sont morts.
Foodwatch a un message clair à l’Etat : « C’est une obligation de protéger les consommateurs et là, le compte n’y est pas. »
Multinationales et autocontrôles : mariage à risques
Pour Ingrid Kragl, directrice de l’information de l’ONG, ce scandale démontre qu’on ne peut pas faire confiance à une multinationale telle que Neslté pour évaluer les risques. Elle regrette que le système actuel se repose énormément sur les autocontrôles des entreprises, qu’on ne peut pas s’y fier aveuglément. Elle plaide donc pour des moyens publics à la hauteur des enjeux et de la prévention, sans quoi ce type de scandale est susceptible de se reproduire. 😀
Des victimes collatérales
Le scandale a frappé des enfants africains, mais aussi les employés de Nestlé 130 milles personnes à la rue, à cause des erreurs de la société qui aurait mieux fait de s’assurer que le produit était sans danger. 😀