Les Parisiens votent contre les trottinettes électriques en libre-service
Les trottinettes électriques en libre-service ont du plomb dans l’aile à Paris !
Les citoyens de la capitale ont voté à près de 90% contre la présence des trottinettes électriques en libre-service dans les rues. Les opérateurs Lime, Dott et Tier Mobility perdront donc leur contrat. La mairie de Paris a promis de respecter ce vote, bien que seulement 7,5% des inscrits aient effectivement voté.
En janvier, Anne Hidalgo, maire de Paris, avait précisé que les trottinettes électriques personnelles ne seraient pas affectées par cette mesure, mais seulement celles qui étaient offertes en libre-service.
Les opérateurs touchés par cette décision
Les opérateurs concernés, Lime, Dott et Tier, ont tenté d’éviter cette situation en élaborant des stratégies telles que l’offre d’une course gratuite ou le recours à des influenceurs sur les réseaux sociaux pour mobiliser leur jeune clientèle. Néanmoins, aucun d’entre eux n’a annoncé un éventuel recours pour protester contre le vote.
Cette décision aura un impact direct sur les déplacements de 400 000 personnes par mois, ont indiqué les opérateurs. Elle affectera également les finances de la ville puisque les trois loueurs versaient annuellement quelque 930 000 euros.
Les employés touchés par le retrait des trottinettes électriques en libre-service
Le déploiement des prestations, trottinettes et vélos électriques confondus, des trois opérateurs engendrait l’emploi de quelque 800 personnes. La mairie de Paris compte travailler avec eux pour leur offrir des solutions de reconversion.
Les prochaines étapes pour les opérateurs
Les opérateurs pourraient se tourner vers les pistes cyclables pour leurs prestations à venir. Le PDG de Dott, Nicolas Gorse, a ainsi proposé de fédérer tous les acteurs de la piste cyclable autour d’un plan ambitieux d’éducation sur la sécurité et de dimensionner la flotte d’engins en fonction du stationnement disponible, pas de la demande potentielle.