Site icon L'actu décalée … en temps réel

« Un blogueur pro-guerre en Ukraine apprend la dure réalité de la bombe au café, un mort et plusieurs blessés »

Un blogueur pro-guerre en Ukraine tué dans un attentat à Saint-Pétersbourg

Les autorités russes ont annoncé la mort de Maxime Fomine, plus connu sous le pseudonyme de Vladlen Tatarskiï, dans un attentat à la bombe dans un café de Saint-Pétersbourg. Avec plus de 560 000 abonnés sur Telegram, le blogueur voix influente dans le milieu des blogueurs militaires russes, est mort le dimanche 2 avril.

Un blogueur pro-russe engagé dans la guerre en Ukraine

Le blogueur, âgé de 40 ans, avait rejoint les forces séparatistes prorusses dans le Donbass à partir de 2014, puis il s’était fait un nom dans le monde de la blogosphère militaire russe. Il était présent au Kremlin en septembre, lors de la cérémonie annonçant l’annexion des quatre régions partiellement occupées d’Ukraine par Moscou.

Témoignages sur sa mort

Selon les témoins, une femme aurait échangé avec le blogueur avant de lui apporter une statuette qui a explosé quelques minutes plus tard, emportant avec elle, le blogueur et touchant d’autres indécis. Cette jeune femme a été arrêtée le lendemain suite à une enquête lancée pour vérifier les causes et les auteurs de l’explosion. Elle a reconnu, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, être à l’origine de l’explosion, précisant être mandatée par qui et pour quelles raisons.

Réactions

Ce fait divers qui a eu le mérite d’attirer l’attention de l’opinion publique Internationale, a suscité plusieurs réactions aussi bien de la part des pro-russes que des pro-ukrainiens. Les autorités russes ont tôt fait de dénoncer la main de Kiev, alors que les pro-ukrainiens ont plutôt appelé à la retenue. La porte-parole de l’organisation d’Alexeï Navalny a quant à elle dénoncé un coup monté du pouvoir russe.

Bilan de l’explosion

Selon toutes les sources, l’explosion a fait au moins un mort et de nombreux blessés. Une jeune femme a été arrêtée pour son implication dans cet attentat à la bombe.

Quitter la version mobile