Réforme des retraites : la justice oblige la préfecture à être un peu plus transparente
Des associations ont tapé du poing sur la table en accusant la préfecture de Paris d’avoir pris en catimini des arrêtés interdisant les rassemblements nocturnes contre la réforme des retraites depuis le 17 mars.
La préfecture de police de la capitale a été condamnée par le tribunal administratif de Paris à publier les arrêtés sur son site internet en amont de leur entrée en vigueur, après que des requérants individuels et plusieurs associations, dont l’Association pour la défense des libertés constitutionnelles (Adelico) et la Ligue des droits de l’homme (LDH), aient saisi le tribunal en référé-liberté.
Ces organisations ont souligné que la préfecture n’était pas assez transparente dans la diffusion de ses arrêtés, les publiant de manière très aléatoire et parfois trop tard, créant de la confusion pour les citoyens qui souhaitaient participer à une manifestation non déclarée.
Le tribunal a donné raison aux requérants en leur accordant une publication en amont sur le site internet de la préfecture, afin de leur permettre de contester les arrêtés. Les avocats des requérants ont souligné que cette décision était « importante » pour la « protection des droits et libertés fondamentaux de chaque personne ».
En somme, la préfecture de police de Paris va devoir être un peu plus transparente dans sa communication. Pas de quoi changer la face du monde, mais bon, c’est déjà ça. 😉