Des migrants se lancent dans l’enfer vert pour rejoindre les États-Unis
Dans un reportage d’Envoyé spécial, on suit des migrants originaires du Venezuela, d’Haïti ou d’Afrique qui tentent de rejoindre les États-Unis en traversant les 100 km de jungle extrêmement dangereuse séparant la Colombie et le Panama. Il faut compter en moyenne 350 dollars versés à un cartel de narcotrafiquants colombiens pour financer cet incroyable voyage. Ah, les économies en vue d’une nouvelle vie, ça fait rêver… 😒
Marche ou crève, le mot d’ordre
Le Darién Gap est loin d’être une promenade de santé. Ces pauvres migrants doivent affronter tous les dangers à pied pendant des jours entiers. Mais attention, pas question de se blesser en cours de route ! En effet, il n’y a aucun secours : « Si on se casse une jambe, si on a une fracture, c’est fini. Il n’y aura aucun secours, on restera au Darién. C’est marche ou crève. » Sympathique, non ? 😑
Plusieurs pays à traverser avant d’arriver
Après avoir bravé la jungle, ces migrants ont encore trois mille kilomètres à parcourir et plusieurs pays à traverser : Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Guatemala et Mexique. Bref, une promenade de santé… 😒
Le rêve américain, une source de motivation
« Je rêve d’aller faire un tour de manège, après je veux voir la plage », témoigne Précieuse, une petite Congolaise de 8 ans. Et la motivation de ces migrants est là, plus forte que jamais : fuir leur pays d’origine pour un avenir meilleur. C’est beau l’espoir, hein ? 😏