Les coureuses françaises à la traîne sur les classiques
Les coureuses françaises ont du mal à rivaliser avec les Néerlandaises, les Italiennes ou les Belges sur les classiques cyclistes. Avec seulement quelques places d’honneur sur les courses précédentes, elles vont tenter de faire mieux lors de Paris-Roubaix. Mais selon Marion Hérault-Garnier, consultante pour France Télévisions, il faudra encore du temps pour que la France rattrape son retard face à des nations où la pratique du vélo est plus ancrée dans la culture.
Une génération pas encore arrivée à maturité
Les néerlandaises Demi Vollering et Lotte Kopecky, respectivement vainqueures des Strade Bianche et du Tour des Flandres, ont chacune 26 et 27 ans, un âge de maturité dans le cyclisme féminin. En comparaison, la nouvelle génération française manque encore d’expérience. Selon Stephen Delcourt, manager de l’équipe FDJ-Suez, il faudra attendre quelques années avant qu’une Clara Copponi ne puisse jouer pour la victoire.
Des moyens inégaux
Toutes les coureuses ne bénéficient pas des mêmes conditions d’entraînement. Les équipes World Tour mettent plus de moyens pour le développement de leurs coureuses, alors que certaines équipes Continental ne peuvent pas se le permettre. De plus, certaines coureuses doivent travailler à mi-temps pour pouvoir poursuivre leur passion cycliste, ce qui rend difficile leur performance lors des courses.
En résumé : Les coureuses françaises ne sont pas encore à la hauteur sur les classiques cyclistes, mais espèrent améliorer leur position lors de Paris-Roubaix. Une nouvelle génération de coureuses doit encore arriver à maturité pour rivaliser avec les voisines néerlandaises, italiennes et belges. Les moyens mis à disposition des coureuses sont inégaux selon les équipes, ce qui complique encore plus leur progression.