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Macron donne cent jours aux syndicats pour trouver des solutions aux problèmes du travail (et c’est sûr qu’ils vont y arriver)

Emmanuel Macron annonce un nouveau pacte de la vie au travail

Emmanuel Macron a donné cent jours aux partenaires sociaux pour faire émerger des propositions concernant un nouveau pacte de la vie au travail. Ce projet reprendra notamment les dispositions de la réforme des retraites invalidées par le Conseil constitutionnel. Mais également d’autres chantiers ouverts de longue date par l’exécutif.

Les sujets à discuter

Les négociations doivent porter sur les dispositions de la réforme des retraites invalidées par le Conseil constitutionnel, mais aussi sur:

L’emploi des seniors et la lutte contre la pénibilité

Le gouvernement souhaite trouver des solutions pour l’usure professionnelle et l’accroissement de l’emploi des seniors. Les sujets de discussion qui attendent les syndicats et le président de la République sont:

L’organisation du travail

Les négociations porteront sur les conditions de travail, la lutte contre le temps partiel subi, le compte épargne temps (CET) universel et la semaine de quatre jours. Sans grande surprise, le gouvernement ne souhaite pas généraliser cette dernière car il y a « beaucoup d’endroits où cela ne s’y prête pas ».

Le partage des richesses en entreprise

Le gouvernement souhaite mieux partager les richesses en entreprise. Un rapport parlementaire a plaidé pour l’entrée en vigueur dès 2024, au lieu de 2025, de l’accord conclu entre les syndicats et le patronat. Ce rapport a également souligné plusieurs limites du texte, notamment l’absence d’obligation sur le montant à redistribuer aux salariés.

L’augmentation de la rémunération des travailleurs

Le gouvernement appelle les entreprises à renégocier les grilles salariales pour défendre le pouvoir d’achat. Encore une fois, une promesse qui reste floue sur la forme concrète et les modalités exactes.

Le durcissement des conditions de versement du RSA

Le gouvernement souhaite ramener vers le travail le plus de bénéficiaires du revenu de solidarité active en les accompagnant mieux. Les allocataires signeraient également un contrat avec des droits et devoirs, s’engageant à suivre 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire ou de formation pour se rapprocher de l’emploi. Si non respect de l’engagement, des sanctions pourront être appliquées jusqu’au retrait des allocations. Une expérimentation a été lancée dans 18 départements mais les effets d’une telle mesure sur le long terme et sa réelle efficacité restent à prouver.

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