La droite remporte les élections en Espagne, entraînant des élections législatives anticipées
La victoire de la droite aux élections locales en Espagne a été plus importante que prévue, entraînant des élections législatives anticipées. Le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez a perdu le contrôle de plusieurs régions et villes, poussant Sanchez à convoquer des élections législatives pour clarifier les politiques et les forces politiques en présence.
Une victoire de la droite plus importante que prévue
Les sondages annonçaient déjà une victoire de la droite aux élections locales mais la défaite du Parti socialiste ouvrier espagnol a été plus grande que prévue. Le Parti populaire a recueilli le plus grand nombre de voix et conquis six des dix régions dirigées par le PSOE. Le parti de droite a également absorbé l’électorat du parti de centre-droite Ciudadanos, qui s’est écroulé.
Une défaite sévère pour le Premier ministre socialiste
Les résultats des élections locales ont été une répétition générale avant les élections législatives. Bien que son nom n’apparaisse sur aucun bulletin, le Premier ministre Pedro Sanchez a essuyé une défaite sévère de son parti politique. Les résultats décevants ont poussé Sanchez à annoncer des élections législatives anticipées pour le 23 juillet.
La montée en puissance du parti d’extrême droite Vox
Le PP a remporté la plupart des régions mais aura besoin du soutien de Vox pour gouverner. Vox a doublé son score depuis les élections municipales de 2019 et est désormais présent dans tous les Parlements régionaux du pays. C’est un partenaire aussi incontournable qu’encombrant pour le PP, alors que celui-ci essaie de projeter une image plus modérée.
Le parti de gauche Unidas Podemos subit une défaite catastrophique
Le parti de gauche radicale Unidas Podemos fait partie de la coalition de Pedro Sanchez. Malheureusement, le parti s’est placé sous la barre des 5% à Madrid et à Valence, entraînant des problèmes pour la coalition de gauche au pouvoir. Le parti est de plus en plus perçu comme un facteur de divisions et de blocage par son électorat naturel. Pour se relancer dans la course, Podemos ne pourrait avoir d’autre choix que de s’allier avec Sumar, le nouveau mouvement de la ministre du Travail Yolanda Díaz.