Une Baigneuse de Courbet aux enchères
Une Grande Baigneuse signée Gustave Courbet est mise aux enchères et estimée entre 300 000 et 500 000 euros. Mais les collectionneurs sont refroidis par des rumeurs concernant l’authenticité du tableau, au cœur d’une polémique commerciale.
L’histoire rocambolesque de la Baigneuse
Le tableau a été acquis par un amateur d’art pour 650 euros en 2013. Après des travaux de restauration et une enquête pour vérifier son authenticité, le grand nu est exposé en 2019 au musée Courbet d’Ornans (Doubs). Mais voilà que des détracteurs remettent en cause sa provenance. Pourtant, l’expertise semble indiquer qu’il s’agit bien d’un tableau de Courbet peint vers 1869.
Les codes de Courbet
La toile représente une jeune femme nue allongée sur un drap blanc, jouant de sa main droite avec une mèche de cheveux et troublant de sa main gauche la surface de l’eau. Les particularités physiques de la femme sont remarquables : les seins en forme de poire de taille moyenne, une signature de Courbet selon l’historien Thierry Savatier. La présence de l’eau est également une caractéristique importante dans la peinture de Courbet.
Enchères et polémique commerciale
La vente de la Baigneuse est organisée par la maison Rouillac et est disponible en live sur le site Interenchères. Mais les rumeurs sur l’authenticité du tableau ont refroidi les collectionneurs et pour l’instant, aucune offre n’a été faite pour ce tableau estimé entre 300 000 et 500 000 euros.