Le pavillon français en danger
Le pavillon, cette passion française, est sur la sellette. Considéré moche par certains, il est remis en cause pour son impact sur l’environnement, l’artificialisation des sols et sa voiture quasi obligatoire. Face à la loi zéro artificialisation nette, il risque bien de voir sa fin arriver selon les sociologues Hervé Marchal et Jean-Marc Stébé.
Un modèle français qui s’inspire des États-Unis
Les autorités, après avoir fortement développé l’habitat collectif, décident de changer de braquet avec le modèle pavillonnaire à la française, inspiré du modèle américain. Ce modèle permet aux classes moyennes et populaires d’accéder facilement à la propriété. Mais voilà, les lotissements poussent comme des champignons en périphérie des villes et le tout-voiture devient une nécessité.
Une esthétique critiquée pour une raison écologique
Le pavillon est critiqué pour son impact sur l’environnement et l’artificialisation des sols. De plus, l’urbanisme pavillonnaire est totalement tourné vers la voiture qui a fait perdre aux enfants beaucoup d’autonomie. Malgré cela, les Français continuent de vouloir posséder leur propre maison.
Un avenir en question
La future loi zéro artificialisation nette risque de signer la fin du modèle pavillonnaire à la française, cette passion française selon les sociologues Hervé Marchal et Jean-Marc Stébé. Les maires de petites villes ont peur de ne plus attirer de ménages, tandis que les habitants des zones pavillonnaires qui vont être densifiées risquent de se sentir exclus.
La densification, une solution à envisager
Les zones périurbaines pavillonnaires devront évoluer et se densifier en évoluant vers une urbanisation non tournée vers la voiture et en s’intégrant mieux dans le tissu urbain. Un renouvellement plutôt qu’une mort du modèle pavillonnaire est à envisager avec une division des parcelles ou un remplissage des dents creuses. Les architectes invitent à ne pas diaboliser les zones pavillonnaires, mais plutôt à y implémenter une pensée urbaine.
Ces Français qui ont une SUBLIME habitude
Nos chers compatriotes ont tendance à préférer des maisons plus petites et des jardins plus petits en centre-ville. Une très bonne nouvelle pour l’environnement !
Bon pour la nature, mais aussi pour leur porte-monnaie
Les raisons de cette nouvelle tendance sont assez simples : économiser de l’argent d’une part, et avoir un meilleur confort d’autre part. Eh oui, nos amis les Français sont malins !
Un progrès à célébrer
Cette prise de conscience pour le bien de la planète est évidemment une très chouette évolution de la société actuelle. Ça nous réchauffe le cœur, vraiment (non).
Changement d’aspirations
Reste à savoir maintenant si le législateur réussira à faire changer les aspirations des ménages, qui cherchent à vivre près de la nature tout en restant en ville. C’est tout un défi quand même. On leur souhaite de réussir (ou pas).