Les Guillemots font le Mort sur la Côte d’Amour. Littéralement.
Attention, si vous aviez prévu un pique-nique romantique sur les plages de Vendée, attendez-vous à une ambiance pour le moins… mortuaire 😱. Telle une scène d’apocalypse pour ornithologues, plus d’une centaine de cadavres d’oiseaux marins ont été comptés par nos amis enjoués de Sea Shepherd ces cinq dernières semaines. Alors, histoire de rassurer tout le monde : Non, il ne s’agit pas d’un remake à plumes du film « Le Sixième Sens ».
Mais ce n’est pas tout ! Le décompte morbide ne s’arrête pas aux frontières vendéennes. Multiplions le drame, car la Bretagne et la Manche pleurent aussi leurs volatiles défunts. La Ligue de la protection des oiseaux (LPO) ne manque pas de nous offrir des chiffres tout aussi réjouissants avec près de 250 guillemots échoués sur la West Coast française. Voici un petit tableau pour les amoureux des stats macabres :
Lieu | Nombre de cadavres |
---|---|
Vendée | Plus de 100 |
Bretagne & Manche | 250 |
Sauvetage en Mer : Une Activité Montante
Entre compter les corps et soigner les rescapés, disons que les équipes de Sea Shepherd ne chôment pas. Et pour ceux qui ont survécu à cette hécatombe obscure, les sauveteurs opèrent tel un épisode de « Grey’s Anatomy » version plumes et becs : Je te réchauffe, je te nourris, je te libère… ou je t’euthanasie (pour les cas désespérés, bien entendu 😉).
Et Si On Jouait Aux Détectives D’échouage?
Le suspense demeure quant aux causes de cette disparition massive. Ne comptez pas sur la grippe aviaire pour cette intrigue, elle a un alibi en béton. Nos distingués spécialistes proposent plutôt un casting varié : une famine dramatique due à la surpêche, des régimes alimentaires bouleversés par le changement climatique, ou encore une petite partie de pêche aux gros avec des filets trop accueillants. Selon les derniers potins, les investigations se poursuivent et seul un nombre conséquent d’autopsies pourra nous révéler le coupable. Qui a dit que la vie d’oiseau marin était un long fleuve tranquille ?
Un Replay des Années Passées ?
« Déjà vu » doit se dire notre cher Office français de la biodiversité (OFB), qui rappelle avec moins de passion que ces pauvres petits avaient déjà donné une performance similaire en 2014. La barre était haute, avec plus de 40 000 oiseaux marins qui avaient pris leur retraite éternelle sur les plages. La nature semble être en mode « répétition générale », mais cette fois-ci, c’est clairement moins impressionnant. Sauf pour les guillemots de Troïl, qui tiennent le haut de l’affiche malgré eux.
En attendant la résolution de ce mystère, chers promeneurs, ne devenez pas complices involontaires. Si vous trouvez un guillemot fatigué ou pire, son corps sans vie, suivez les conseils de la LPO : 🧤 gants aux mains et doux câlins (ou presque) à l’animal. Sinon, abstenez-vous de faire votre curieux ou d’improviser une autopsie amateur sur la plage.