La voiture électrique : sauvegarde de la planète ou nouvelle source de profit pour l’industrie automobile ?
La fin de l’ère de l’automobile thermique
Les constructeurs automobiles européens doivent se réinventer pour répondre à la réglementation du Parlement européen, qui interdit la vente de voitures neuves à moteur thermique à partir de 2035. Ainsi, la voiture de demain sera petite, accessible, partagée et son moteur sera tout électrique au lieu d’être thermique. Un défi écologique qui nécessite de repenser la physionomie de la voiture, les conséquences économiques et vise à réorienter la production vers des modèles plus adaptés aux besoins des individus.
La voiture, un objet coupable
La voiture a été le symbole de la vigueur de l’économie française au XXe siècle. Objet de désir, elle est devenue indispensable, mais elle est également responsable de la pollution, des gaz à effet de serre, et du réchauffement climatique. Malgré les tentatives de la Commission européenne pour rendre le parc automobile écologique, les lobbies de l’industrie automobile résistent.
La France en retard sur les voitures électriques
Les constructeurs chinois et américains se placent en pole position dans le segment de la voiture électrique, pendant que la France rampe pour rattraper son retard en proposant des modèles plus petits et plus légers pour répondre aux besoins et aux exigences du Parlement européen. Mais les constructeurs hexagonaux continuent de fabriquer de nouveaux modèles de voitures de plus en plus grosses pour satisfaire les désirs des consommateurs.
Les voitures électriques : une impression de déjà vu
Les « nouvelles » voitures électriques ressemblent étrangement à leurs homologues thermiques d’autrefois, ce qui prouve que les constructeurs ne prennent pas au sérieux les enjeux climatiques. On constate également que ces automobiles gagnent toujours en volume, comme les SUV, ce qui va exactement à l’encontre de l’objectif de diminuer l’impact environnemental de l’industrie automobile.
Sources : Le Monde