Une heure de sensibilisation contre le harcèlement scolaire ? Quelle arnaque ! 😒
Le ministre de l’Éducation nationale, juste après avoir rencontré les parents de Lindsay, une jeune victime de harcèlement scolaire, a annoncé que tous les élèves de la 6e à la 3e devront suivre une heure de sensibilisation sur le thème du harcèlement et des réseaux sociaux.
Mais selon des professeurs et des parents d’élèves, cette sensibilisation serait trop peu trop tard et juste un effet d’annonce.
Une improvisation dans la précipitation
Les enseignants ne sont pas convaincus de l’efficacité de cette heure de sensibilisation car cela implique beaucoup d’organisation : adaptation à l’âge et au contexte des élèves et une bonne compréhension des pratiques des jeunes. De plus, cette intervention s’anticipe et ne peut pas s’improviser, ce qui pourrait donner l’impression d’une précipitation de la part du ministère.
Des parents sceptiques
Les parents d’élèves ont également exprimé leur inquiétude quant à la période à laquelle cette sensibilisation est organisée. Dans une période compliquée et chargée pour les élèves, juste avant le conseil de classe et le brevet, cette heure de sensibilisation pourrait causer plus de stress que de bienfaits.
Des besoins en matière de prévention sous-estimés
Pour la FCPE et la PEEP, cette heure de sensibilisation est bien en deçà des besoins et ne suffit pas à lutter contre le harcèlement scolaire dans la durée.
Nora Fraisse, la fondatrice de l’association Marion, la main tendue, estime également que le ministère ferait mieux de se concentrer sur la sensibilisation dès le premier degré, notamment avec les CM2 pour les préparer à l’année prochaine.
Conclusion
Cette heure de sensibilisation laisse ainsi sceptiques les enseignants et les parents. Les besoins en matière de prévention semblent avoir été sous-estimés par le ministère, qui donne l’impression d’avoir improvisé cette mesure en période de stress scolaire pour les élèves.