Pour sa première visite d’État : Charles III boudé par la France et reçu en Allemagne
Le nouveau roi britannique, Charles III, a choisi l’Allemagne pour sa première visite d’État. Prévue comme une visite en France pour montrer les relations amicales entre les deux pays, la visite a été annulée à cause de la mobilisation contre la réforme des retraites. Bien sûr, le gouvernement britannique ne perd pas son humour et qualifie cette première visite comme une opportunité de montrer au monde comment le Royaume-Uni travaille en partenariat avec l’Allemagne!! 🙄
Une visite diplomatique de renforcement d’image
La visite officielle comprend de nombreuses activités, comme un discours au Bundestag, la visite de l’Opéra-Comique de Berlin, ainsi que des rencontres avec des réfugiés ukrainiens. Il s’agit de montrer l’importance de la stature de chef d’État de Charles III avant son couronnement en mai prochain.
Une visite européenne sanctionnée
Le Telegraph a rapporté que le nouveau roi souhaitait en réalité privilégier un pays du Commonwealth 🤔 , comme l’avait fait sa mère. Malheureusement, Downing Street a eu le dernier mot, et la décision de se rendre en Europe a finalement été prise. Selon des informations de presse, l’opportunité de renforcer les relations du Royaume-Uni avec l’Union européenne avant la date fatidique du Brexit était trop belle pour être ignorée par le gouvernement britannique. Des motivations certainement politiques dans cette visite, qui permettra de recoller les morceaux entre le Royaume-Uni et l’UE.
Un choix stratégique
Si la visite diplomatique en Allemagne est une opportunité de renforcer les relations du Royaume-Uni avec l’Allemagne, celle-ci est surtout considérée comme un outil clé de soft power à la disposition du gouvernement britannique. La visite est donc une manière de renforcer l’image du Royaume-Uni sur la scène internationale en cette période post-Brexit.
Le Commonwealth, une priorité pour le nouveau Roi
Les spécialistes ne minimisent pas l’importance du Commonwealth dans le règne du nouveau monarque. Charles III est souverain de quinze royaumes au sein de la communauté de 56 pays du Commonwealth. Pour le nouveau roi, maintenir l’unité de cette communauté est l’une des grandes priorités de son règne, surtout dans un contexte où certains États parlent de transitionner vers une république.
Des liens historiques avec l’Allemagne
Le père de Charles III, le défunt prince Philip, était lui-même issu de la maison dano-allemande de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg. Charles III s’adressera au parlement allemand en anglais et en allemand pour renforcer les liens qui unissent les deux pays depuis 300 ans. Une visite sanctionnée, mais qui a certainement un arrière-goût politique.