Un film sur la justice restaurative : une révolution cinématographique ?
Le mercredi 29 mars, « Je verrai toujours vos visages » est sorti en salle. Excitant ! Le nouveau film de Jeanne Herry, réalisatrice de « Pupille » (2018), met en lumière un dispositif de justice méconnu : la justice restaurative. La justice quoi ? On vous l’accorde, c’est un peu moins connu que les histoires de vengeances en vigilante.
Un sujet bouleversant ?
Pour les amoureux de drames et de films poignants, ce film est fait pour vous. Avec un casting très huppé, composé notamment de Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, Miou-Miou, Adèle Exarchopoulos et Dali Benssalah, vous allez être bien servis en larmes et en émotions. Oui oui, on vous l’assure, vous allez pleurer.
Les réseaux sociaux s’enflamment !
Les réseaux sociaux n’ont pas manqué de s’emballer autour du film, certaines personnes le décrivant comme un « must-see », voire même comme un « chef d’œuvre ». Mouais, nous on a un peu moins de superlatifs en réserve mais pourquoi pas.
Une approche novatrice de la justice
Le sujet du film est la justice restaurative, un pan discret de la justice française. L’histoire du film nous donne deux rendez-vous. Le premier est en prison, où plusieurs victimes et auteurs d’actes de vols avec violence sont réunis au sein d’un cercle de parole. Le deuxième rendez-vous se déroule entre Chloé, une jeune femme dont le frère la violait depuis son enfance, et Judith, médiatrice en justice restaurative.
L’avis de la réalisatrice
Selon la réalisatrice, Jeanne Herry, l’objectif de la justice restaurative est « la libération des émotions par la parole ». Passionnant. Elle explique avoir beaucoup appris sur le sujet au fur et à mesure de la réalisation du film et avoue que, « comme tout le monde, [elle] n’y connaissait rien en justice restaurative ». Trop chou.
Un travail de recherche intense
La réalisatrice a mené un véritable travail d’enquête à propos de la justice restaurative. Elle a notamment recueilli de nombreux témoignages de victimes et d’auteurs d’actes de violence. Impressionnant, n’est-ce pas ?