Dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites
Les manifestants parisiens contre la réforme des retraites ont exprimé leur inquiétude et leur colère face aux violences policières lors des dernières manifestations. Les tensions entre policiers et casseurs ainsi que les affrontements autour du projet de méga-bassine dans les Deux-Sèvres ont marqué les esprits.
Les participants ne sont pas seulement venus pour s’opposer au projet de loi, mais aussi pour dénoncer la violence policière. Depuis le recours au 49.3 pour faire adopter le texte sans vote des députés, les manifestations spontanées se sont multipliées dans tout le pays et des centaines d’interpellations ont eu lieu à chaque fois. Mais ça ne décourage pas les manifestants, qui ont promis de ne pas se laisser faire.
Peur des débordements
Les manifestants racontent avoir été interpellés sans fondement lorsqu’ils manifestaient pacifiquement, sans rien abîmer. Malgré cet épisode anxiogène, ils sont déterminés à continuer leur combat. Certains manifestants prennent de nouvelles précautions pour éviter toute confusion et éviter de se faire arrêter sans raison. La peur des débordements, du côté des casseurs et des policiers, prend une place importante dans les médias mais certains estiment que l’on ne parle pas assez du mouvement des étudiants dans les manifestations.
Peur de la police
Malgré toutes les inquiétudes, certains manifestants ont décidé de continuer de manifester, même si cela leur fait peur. L’un d’entre eux a déclaré : « Vis-à-vis de la police, j’ai l’impression que tout peut arriver à n’importe qui, même quand on est manifestant pacifiste ». Les violences policières sont devenues un sujet de préoccupation majeur et les manifestants dénoncent les propos du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui nie leur existence.
En somme, les manifestations contre la réforme des retraites continuent malgré la violence et la peur, car les manifestants sont déterminés à se faire entendre.