Houellebecq : la « star du porno » dans un film « porno » ?
Michel Houellebecq, écrivain français, a récemment été mis en scène dans un film qualifié de « porno » aux Pays-Bas. Dans ce film, appelé « Kirac 27 », il apparaît torse nu et embrassant une jeune femme dans un lit.
Le célèbre écrivain estime que la diffusion en ligne de ce film aurait nui à sa réputation et qu’il a été dépeint comme une « star du porno », ce qui a conduit à de nombreuses poursuites judiciaires.
Le contrat problématique de Houellebecq
Michel Houellebecq a tenté de faire interdire la diffusion de ce film. Mais, un tribunal néerlandais a rejeté sa requête, condamnant l’écrivain à payer les frais de procédure, estimés à ce jour à 1.393 euros.
Le tribunal a également rejeté les affirmations de l’auteur selon lesquelles il n’avait signé le contrat que parce qu’il était déprimé et avait bu. Selon le jugement, il est « incompréhensible que Houellebecq ait participé aux enregistrements s’il trouvait le contrat vraiment problématique ».
Des relations tendues entre les deux parties
Les relations entre Michel Houellebecq et le réalisateur néerlandais, Stefan Ruitenbeek, se sont détériorées après la diffusion de la bande-annonce de « Kirac 27 ». L’écrivain s’est plaint que Stefan Ruitenbeek avait accordé une interview au site d’information Vice en février, dans laquelle il a déclaré que Michel Houellebecq était « vraiment bon au lit ».
Le jugement néerlandais
A qui donne raison le jugement néerlandais ? | A Stefan Ruitenbeek, le réalisateur néerlandais |
Pourquoi Houellebecq a-t-il signé un contrat problématique ? | Parce qu’il avait un verre dans le nez et qu’il était déprimé |
Qu’a déclaré Stefan Ruitenbeek à Vice ? | Que Michel Houellebecq était « vraiment bon au lit » |
Le juge néerlandais a estimé que si le contrat était « loin d’être équilibré » et accordait au réalisateur des droits étendus, il n’était pas illégal. Il a jugé que les preuves étaient « insuffisantes pour supposer que (le) jugement (de M. Houellebecq) était altéré par la fatigue et l’alcool » ou la dépression.
En février, Michel Houellebecq a perdu une action en justice similaire devant un tribunal français.