Les manifestants contre la réforme des retraites : inquiétudes et colères face aux violences policières
Les participants aux manifestations contre la réforme des retraites sont venus pour s’opposer aux projets de loi et pour manifester leur colère face aux violences policières. De nombreux manifestants ont été interpellés de manière arbitraire, comme Albert et Léo, ou carrément maltraités, comme Sophie. Néanmoins, même si cela peut effrayer un peu, cela n’entame pas leur détermination.
La répression policière fait peur même aux plus invétérés manifestants
Marie, une enseignante, ressent de l’appréhension pour manifester car des amis ont été gazés et ont reçu des coups de canons à eau par la police. Jérémy et Marie, deux graphistes, adoptent des précautions vestimentaires pour ne pas être confondus avec des casseurs. Ils ont également appris par cœur les numéros de téléphone d’avocats au cas où ils seraient mis en garde à vue. India, une étudiante, déplore que les médias parlent plus des arrestations que du mouvement étudiant qui est assez fort.
Des slogans pour dénoncer la violence policière
Les manifestants ont écrit des slogans sur leurs pancartes et les murs de Paris pour dénoncer la violence policière : « La police mutile, on ne pardonnera pas », « C’est nous les BRAVes, soyez doux », « Stop police violente… ».
Les manifestations contre la réforme des retraites
Depuis le recours au 49.3 pour faire adopter le texte sans vote des députés, le climat s’est tendu entre forces de l’ordre et manifestants. Les rassemblements spontanés se sont multipliés dans tout le pays et des centaines d’interpellations ont eu lieu à chaque fois.