Polémique en Île-de-France : Angela Davis ou Rosa Parks pour le nom d’un lycée ? 🤔
Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, s’est amusée à lancer une polémique en demandant à l’État de trancher entre les noms d’Angela Davis et de Rosa Parks pour baptiser un lycée à Saint-Denis. La raison ? Les prises de position de la militante Noire Américaine, Angela Davis, sur la France :
« Si Angela Davis est totalement respectable pour sa lutte contre les inégalités, les prises de position qu’elle a pu avoir sur notre pays, sur notre démocratie, sur l’Europe, sur notre police, sur notre identité, sur notre histoire, sont pour le moins très contestables »,
explique Valérie Pécresse, qui se pose en défenseure de l’identité française.
Un bel exemple d’ouverture d’esprit et de tolérance à l’heure des débats sur la décolonisation de l’espace public et la reconnaissance de la diversité, n’est-ce pas ?
Un choix symbolique pour l’éducation et le vivre-ensemble 🎓
L’attribution du nom d’une personnalité à un établissement scolaire est souvent l’occasion d’un débat symbolique sur les valeurs de l’éducation et du vivre-ensemble. Dans ce cas-ci, Valérie Pécresse estime que c’est l’histoire personnelle de Rosa Parks, qui a refusé de céder sa place dans un bus de Montgomery en Alabama en 1955, qui incarne ces valeurs :
« C’est une figure symbolique qui a incarné la lutte contre les discriminations raciales, la dignité humaine, les droits civiques. C’est cela qui doit inspirer nos jeunes. Les choix éducatifs sont des choix civiques et politiques, ils ne peuvent pas être neutres »
martèle la présidente de la région Île-de-France.
On se demande pourquoi elle a même évoqué Angela Davis, alors…💭
Une polémique loin d’être anodine 🔥
Cette polémique n’est cependant pas anodine. Elle intervient dans un contexte de tensions entre les mouvements antiracistes et les élus de droite, qui accusent souvent ces mouvements de « racialiser » le débat public et de mettre en danger l’unité nationale. Un sujet qui divise et qui risque de faire des vagues, tout comme la décision de l’Etat sur le nom du lycée de Saint-Denis.