La CGT choisit son nouveau secrétaire général
La CGT va choisir son nouveau secrétaire général. Les délégués ont rejeté d’une courte tête le rapport d’activité de la direction sortante. Si une candidature plus radicale l’emporte, la stratégie de la CGT contre la réforme des retraites pourrait alors être redessinée. La solidité du front syndical sera testée dès les prochains jours.
Un changement de leadership difficile pour l’intersyndicale
Le changement à la tête de la CGT pourrait rendre l’intersyndicale plus complexe. Une relation de confiance s’était construite entre Philippe Martinez et Laurent Berger, et cette confiance va devoir se reconstruire avec le nouveau secrétaire général dans le feu d’un mouvement, ce qui n’est pas facile. De plus, si une candidature soutenue par les opposants de Philippe Martinez l’emporte, l’équilibre délicat construit dans l’intersyndicale pourrait se briser.
La nouvelle rencontre Elizabet Borne – Syndicats vouée à l’échec ?
La nouvelle rencontre entre Elisabeth Borne et les organisations syndicales pourrait être vouée à l’échec. Les positions des uns et des autres étant connues, et n’ayant pas bougé depuis plusieurs mois, on peut faire l’hypothèse que cette invitation relève d’un affichage symbolique de la part du gouvernement. Malgré un nombre de manifestants en baisse, la mobilisation reste extrêmement importante après plus de deux mois, et elle est renforcée par l’entrée en jeu de la jeunesse.
La réforme des retraites, une histoire sans fin :
Les syndicats et le gouvernement se sont enfin rencontrés pour discuter de la réforme des retraites. Mais soyons honnêtes, cette réunion n’est qu’un épisode sans importance dans la saga qui se déroule depuis des mois maintenant.
Le Conseil constitutionnel va rendre une décision le 14 avril, mais on parie tous que rien ne va vraiment changer pour autant.
La grève continue :
Les grèves continuent malgré les tentatives de négociation. Les secteurs du transport et des raffineries ont encore des revendications tout comme la jeunesse qui pourrait sortir du cadre syndical.
La répression est volatile :
Le gouvernement se retrouve dans une situation où il risque de se heurter à une répression qui pourrait se retourner contre lui, et cela pourrait mener jusqu’au drame.
La mort de Malik Oussekine en 1986 est ce que craignent le plus les pouvoirs publics.