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« Gaspiller de l’eau potable dans les toilettes : parce que le gaspillage c’est chic »

Plan Eau : pourquoi utiliser de l’eau potable pour nos toilettes ?

Alors que l’eau devient de plus en plus rare, le gouvernement propose un plan de 53 mesures pour promouvoir la sobriété en eau à toutes les échelles. Mais pourquoi alors continuer à utiliser de l’eau potable pour nos toilettes ?

Les eaux grises : une alternative intéressante

Le plan prévoit notamment de lever, dès 2023, les freins réglementaires à l’utilisation d’eaux non-conventionnelles pour certains usages domestiques. Parmi elles, les eaux grises, issues de nos douches, lavabos et autres lave-linges, présentent un potentiel encore très peu exploité en France. Toujours selon la réglementation, l’utilisation de l’eau de pluie est également autorisée pour les toilettes, à condition qu’elle ait ruisselé sur une toiture inaccessible, soit stockée dans une cuve et ne contienne pas d’anti-gel.

Une réglementation stricte

Les eaux grises doivent être traitées avant de servir trois usages potentiels : alimenter les toilettes, arroser des espaces verts (hors potagers) et laver, sous conditions, certaines surfaces extérieures. Mais la prudence des autorités sanitaires vis-à-vis des eaux grises s’explique par la crainte que ces liquides, qui restent non potables même après traitement, finissent par contaminer le réseau transportant l’eau destinée à la consommation humaine.

L’installation d’un double réseau

Car l’utilisation des eaux grises nécessite l’installation d’un double réseau, qui distingue les canalisations transportant ces liquides de celles raccordant l’eau potable. Une configuration inexistante dans les bâtiments anciens, mais dont l’installation demeure possible à l’occasion de rénovations de canalisations. En attendant, des équipements économes en eau comme le lave-mains sur le réservoir des toilettes se développent de plus en plus.

Des solutions techniques existantes

Pour Khaled El-Mezayen, directeur de la start-up Inovaya, spécialisée dans l’accès à l’eau potable, chacun des risques liés à l’utilisation des eaux grises dispose aujourd’hui d’une solution technique. Il existe des capteurs en ligne qui permettent d’avoir des données fines en continu sur la qualité de l’eau. Pas uniquement une histoire de chasse d’eau, des projets sortent de terre dans le pays, comme à Bordeaux et à Ivry, où les chercheurs du Laboratoire eau environnement et systèmes urbains (Leesu) participent à l’installation de systèmes de traitements des eaux grises par phytoépuration sur des immeubles de logements en construction.

Les avantages économiques

Les usages autorisés, tels que l’utilisation dans les toilettes, sont trop limités par rapport à ces gisements d’eau dont nous disposons, déplore-t-il. Dans le sud de la France, certains particuliers commencent à s’équiper en systèmes de filtration mécaniques pour récupérer et réutiliser ces eaux, qui tombent dans un panier filtrant et sont stockées dans un caisson. Ces équipements, à installer chez soi, permettent de connecter son lave-linge, sa douche ou encore le lavabo de la salle de bain à la chasse d’eau de ses toilettes. Recycler les « eaux grises » va devenir une nécessité.

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