Un nouvel épisode des « aventures » israélo-libanaises
De violents affrontements ont eu lieu mercredi, à la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem, qui ont été suivis d’échanges de tirs de roquettes et de frappes aériennes entre le Liban et Israël. C’est le dernier épisode d’une brusque escalade au Proche-Orient. Au moins deux Israéliennes sont mortes dans une attaque par balles contre leur véhicule. Israël a procédé à des frappes à Gaza et au Liban, affirmant viser des cibles du Hamas, après le tir de plusieurs dizaines de roquettes contre Israël. Pourquoi la situation est grave selon l’ONU.
L’escalade sans équivalent depuis 2006
Les frappes israéliennes sur le sud du Liban sont sans équivalent depuis 2006. Les deux pays restent techniquement en état de guerre et la ligne de cessez-le-feu est contrôlée par la FInul. Les échanges de tirs interviennent après l’irruption violente de la police israélienne dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, en plein ramadan.
| Risque pour Israël | Israël risque de se retrouver avec quatre fronts : le Liban, Gaza, Jérusalem et les villes mixtes israéliennes. |
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Un gouvernement ultra-droite au pouvoir
Ces nouveaux affrontements interviennent alors que le conflit israélo-palestinien est enfermé dans une spirale de violences après l’entrée en fonction d’un des gouvernements les plus à droite de l’histoire d’Israël. Les groupes au pouvoir estiment que l’Etat doit avant tout être juif et que la démocratie n’est pas une composante essentielle de l’identité israélienne.
Les États-Unis en retrait dans la région
Les États-Unis, alliés historiques d’Israël, apparaissent en retrait dans le dossier israélo-palestinien depuis l’élection de Joe Biden. L’administration Biden a affirmé qu’elle entendait favoriser la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient, et que l’implication américaine serait plus à la marge que par le passé. Les violences se sont aggravées, signe d’une impuissance américaine.